Le magazine : un puissant outil marketing pour une jardinerie
Le magazine d’une jardinerie est un outil marketing efficace qui permet de renforcer l’expertise de l’enseigne, de fidéliser les clients existants et d’en attirer de nouveaux. Mais se lancer dans un tel projet fait peur ! Dans cet article, nous démystifions pour vous toutes les étapes et les enjeux de ce projet, et nous vous guidons à travers le processus de création d’un magazine réussi.
Une jardinerie indépendante peut-elle éditer son magazine ?
Dans l’absolu, oui ! Cependant, si votre jardinerie est indépendante (sans la force d’un groupe ou d’une coopérative), forcé de reconnaître que l’édition d’un magazine est un projet ambitieux, souvent trop coûteux en termes de ressources et de moyens.
Ce type de réalisation doit donc être envisagé à l’échelle d’un groupement de jardineries indépendantes ou par l’intermédiaire d’une centrale d’achat. Ces structures ont en effet la capacité de mutualiser les coûts et les efforts, rendant le projet accessible et viable.
De plus, elles peuvent se positionner comme force de proposition auprès de leurs adhérents lors des assemblées générales, qui se tiennent au moins deux fois par an. Ces rendez-vous offrent l’occasion idéale pour présenter le projet, partager les avantages d’une telle publication et susciter l’adhésion des membres en leur proposant cet outil marketing commun, attractif et à la hauteur de leurs ambitions collectives.
Comment trouver des rédacteurs spécialisés en jardinage ?
Une fois la réalisation du projet actée, l’enjeu, ensuite, est de constituer une équipe pluri-disciplinaire. Au moins un de chacun des profils suivants doit y figurer :
— Un chef de projet : Responsable de la coordination générale, il veille au respect des échéances, à la gestion du budget et à la bonne communication entre les différents membres de l’équipe. Il joue un rôle clé dans l’organisation du projet et assure la supervision de chaque étape.
— Un rédacteur spécialisé en jardinage : Chargé de la création de contenus sur le jardinage, il doit maîtriser les aspects techniques, les tendances du marché, ainsi que les spécificités des végétaux. Il assure la rédaction d’articles sur les techniques de jardinage, les sélections de plantes et les guides pratiques.
— Un rédacteur pour la partie animalerie : Il apporte son expertise sur les soins et les produits destinés aux animaux de compagnie, rédigeant des articles pertinents et informatifs pour répondre aux attentes des propriétaires d’animaux.
— Un graphiste : En charge de la mise en page, il veille à ce que le magazine soit visuellement beau, en harmonie avec les standards de l’édition.
CréaHortalia rédige votre magazine
Nous nous occupons de toutes les étapes, de la planification à la réalisation finale, en assurant la gestion de projet, la rédaction des contenus spécialisés, la mise en page graphique, et la coordination globale. Vous recevez un magazine prêt à publier ou à imprimer.
Quels formats et supports privilégier pour un magazine de jardinerie ?
À l’heure du numérique, le format papier reste une valeur sûre et présente plusieurs avantages indéniables :
— En premier lieu, il s’agit d’un beau produit, voire un bel objet qui peut être conçu pour susciter un effet « collection » chez les lecteurs, incitant ainsi à sa conservation.
— Un magazine papier s’inscrit sur le long terme : ses effets sont immédiats, mais il peut aussi être consulté et apprécié longtemps après sa parution, renforçant ainsi l’image de marque de votre jardinerie dans l’esprit de vos clients.
— De plus, s’il est bien pensé dès le départ, le magazine peut s’intégrer dans un écosystème plus vaste en incluant des éléments interactifs, comme des QR codes qui renvoient vers le site internet de l’enseigne, vers des vidéos tutoriels de jardinage ou d’autres contenus en ligne.
À titre d’exemple, le magazine des jardineries Villaverde, édité par le Groupement Sévéa, est l’illustration parfaite d’un objet marketing devenu source d’inspiration pour les clients de l’enseigne. Conçu avec le plus grand soin pour répondre aux attentes de tous les clients, il est publié à un rythme de trois numéros par an, correspondant aux saisons clés : un numéro au printemps, un en été, et un autre pour l’automne/hiver.
Chaque édition est tirée à 50 000 exemplaires, distribués gratuitement dans les points de vente. Ce format permet non seulement de fidéliser les clients en leur offrant un contenu de qualité, mais aussi de renforcer la présence de la marque Villaverde dans l’esprit des consommateurs, en s’appuyant sur un support qui reste tangible et durable.
En complément de l’édition papier, une version numérique du magazine peut être mise en place sans engendrer de coûts supplémentaires significatifs. Tout en conservant l’avantage de la longévité du support, le format numérique offre l’opportunité d’ajouter la puissance du référencement organique, augmentant ainsi la visibilité du contenu sur le web.
Comment structurer le contenu d’un magazine de jardinerie ?
Pour garantir une présentation professionnelle, il faut adopter les standards de l’édition, en commençant par la création d’une maquette basée sur un chemin de fer. Celui-ci sera géré par un chef de projet éditorial qui s’assurera de la cohérence du contenu. La structuration des informations se fera sur une double page, avec une répartition soignée des contenus en pleine page, demi-page ou quart de page, selon l’importance et la pertinence de chaque sujet.
Le contenu textuel sera ensuite disposé en colonnes pour faciliter la lecture ou comme éléments flottants pour apporter une touche dynamique, en alternance avec les illustrations. Les illustrations de qualité, qu’il s’agisse de photos ou de dessins, viendront enrichir l’ensemble et donneront du relief aux articles.
La mise en page, en particulier pour l’édition papier, exige des compétences en graphisme et la maîtrise de logiciels de PAO spécialisés comme Adobe InDesign. Si une ressource graphiste interne n’est pas disponible, il ne faut pas hésiter à externaliser cette tâche à un graphiste professionnel. Cela permet non seulement de gagner du temps, mais également d’optimiser les coûts en évitant les erreurs ou les retards.
Quels sujets aborder dans un magazine pour intéresser les passionnés de jardinage ?
Pour faire de votre magazine une véritable mine d’informations, il faut miser sur des contenus de saison riches et inspirants :
— Proposez des dossiers détaillés sur des gestes ou des techniques de jardinage, comme la taille des arbustes ou un calendrier des semis.
— Ajoutez des sélections de plantes adaptées à divers projets, qu’il s’agisse d’aménager un coin de verdure ou de créer un jardin thématique.
— Incluez des idées de DIY simples pour encourager les lecteurs à personnaliser leurs espaces verts.
— Offrez des guides pratiques et des conseils produits, qu’il s’agisse de choisir le bon terreau, un cache-pot esthétique, ou encore d’autres éléments essentiels pour le jardinage.
— Enrichissez aussi le magazine avec des idées de décoration, pour l’intérieur ou l’extérieur, accompagnées de photos ou d’illustrations inspirantes.
— Prévoyez encore une section dédiée à l’animalerie, afin de répondre aux besoins des propriétaires d’animaux de compagnie.
Bien sûr, toutes ces pages présenteront les produits que les clients pourront retrouver en rayons. Mais le magazine ne doit pas être un catalogue promotionnel, ni un catalogue produits ! La clé tient dans l’équilibre entre contenu de marketing et contenu de pur conseils, sans finalités mercantiles.
Enfin, si la jardinerie propose aussi des produits alimentaires en circuit court, vous pouvez prévoir une partie avec des recettes de cuisine mettant en avant les produits frais disponibles dans les rayons.
Comment une jardinerie peut-elle monétiser efficacement son magazine ?
Comme pour tout projet, le budget est le nerf de la guerre et constitue l’une des clés d’un succès durable. Le magazine doit être envisagé avant tout comme un investissement marketing, même s’il peut être difficile d’évaluer précisément le retour sur investissement (ROI). Cependant, son impact en termes de notoriété et de fidélisation des clients peut largement justifier cet investissement.
Pour réduire les coûts de production, il existe des solutions efficaces. Par exemple, l’utilisation de banques d’images spécialisées ou généralistes, comme iStockphoto, Adobe Stock ou Biosgarden, qui permettent d’accéder à des visuels de qualité sans engager de frais élevés pour des séances photo personnalisées.
De plus, plutôt que de diviser la production entre plusieurs prestataires, mieux vaut opter pour l’accompagnement d’une seule agence éditoriale, spécialisée dans de contenus qualifiés, comme CréaHortalia. Cela permet non seulement de centraliser les compétences, mais aussi d’assurer une cohérence dans la réalisation du magazine, tout en optimisant les coûts et les délais.
Enfin, sans recourir à une régie publicitaire spécialisée, le magazine peut être ouvert à la monétisation, tout en restant aligné avec les valeurs de l’enseigne; par exemple avec :
— Des encarts publicitaires classiques : Les fournisseurs de la jardinerie peuvent être sollicités pour insérer leurs publicités dans le magazine ;
— Des publi-reportages : Ces contenus sponsorisés, rédigés de manière à informer les lecteurs tout en mettant en valeur un produit ou un service, offrent une source de financement intéressante et ajoutent de la valeur au magazine.
— Du sponsoring : Il est possible de proposer des partenariats à des marques ou des entreprises qui financent une partie de l’édition en échange d’une visibilité premium, que ce soit sur une double page, une rubrique spécifique, ou même via des inserts.