Pour faire une bonne soupe, il faut de bons légumes. Dans le SEO, le même principe s’applique : un bon article repose sur des informations de qualité. Mais pas seulement. Dans cet article, découvrez tous les critères qui feront de votre contenu un article de jardinage de qualité.
Un contenu efficace repose avant tout sur les besoins des utilisateurs, c’est-à-dire sur leurs intentions de recherche. Avant de vouloir séduire les algorithmes de Google, il faut d’abord répondre aux attentes des vrais utilisateurs. Si cette condition est remplie, aucun doute que les résultats suivront.
Ne cherchez pas à duper Google, ni à travailler surtout pour lui ! Pensez toujours à vos lecteurs en priorité !
Pour établir ses classements de contenus, la firme américaine s’appuie en effet surtout sur la popularité des contenus.
Si vos articles de jardinage plaisent à vos lecteurs, qu’ils y trouvent les réponses ou les conseils qu’ils attendent, sans fausses promesses, il y a de fortes chances qu’ils aient envie de les partager, les citer ou les pointer à l’aide de liens. Vos articles deviendront alors populaires et google les mettra naturellement en avant.
Pour ce faire, le géant américain analyse de nombreux indicateurs pour juger de la pertinence et de la qualité d’un contenu ou d’un site, comme :
- Le temps passé sur une page,
- Le taux de rebond,
- La viralité d’un article, d’une image, d’une vidéo
- Ou encore le taux de clics sur le bouton retour chez les utilisateurs de son navigateur Chrome qui visitent votre site.
Difficile d’être original quand les SERPs sont saturées d’articles presque « similaires » sur un même sujet. Cependant, il faut éviter le piège (facile) du contenu dupliqué. Evitez de faire une simple curation des sites bien classés et de les paraphraser. Ce contenu ne trompe ni les lecteurs, ni les algorithmes de Google, qui, au fil des core update (mises à jour), ont remis l’église au milieu du village. Aujourd’hui, le duplicate content est presque instantanément détecté, et sanctionné (l’article ou le site tout entier peuvent être affectés par une pénalité algorithmique, ou pire, manuelle.
Une autre fausse bonne idée consiste à faire créer vos articles de jardinage à l’intelligence artificielle. De nombreux outils SEO existent pourtant et vous promettent de générer rapidement un contenu original en quelques clics. Ce qu’ils omettent souvent de préciser, c’est que l’IA ne génère rien de nouveau : elle s’appuie juste sur les informations disponibles sur le web et survole les sujets sans les approfondir.
Et à force d’être utilisée massivement, ce processus ne risque t-il pas plutôt de conduire à une uniformisation des contenus ? C’est en tous cas ce qui nous fait croire à une inversion prochaine de la tendance : l’originalité d’un discours se démarquera encore davantage le temps passant.
Rien n’est plus préjudiciable qu’un contenu flou, qui ne reflète ni votre expertise ni votre savoir-faire. La fiabilité de vos conseils de jardinage repose avant tout sur une parfaite maîtrise du sujet.
Si vous partagez des conseils pratiques et techniques, vous devez bien les maîtriser. Votre expérience fera la différence : écrire sur un sujet que vous avez pratiqué permet d’apporter des détails que d’autres sont incapables d’amener, d’être précis et d’offrir un contenu authentique et original.
Un contenu rédigé par un expert du domaine a donc bien plus de chances d’être mieux référencé qu’un texte vague ou généraliste écrit par une IA ou un rédacteur peu spécialisé.
- Si vous proposez des produits de jardinage, vous devez aussi les connaître en détails, y compris leurs avantages et leurs défauts, sans rien chercher à dissimuler.
- Si vous offrez des services, vous devez enfin en maîtriser tous les aspects.
Google fait tenir ces principes clés en quatre lettres : E-E-A-T, pour Expérience, Expertise, Autorité et Confiance (Trust). Un contenu qui fait preuve d’expérience a davantage de chances d’être classifié comme « Expert ». De là, découle la confiance des lecteurs (donc des robots) et finalement, votre article fait autorité en la matière.
Mais certains aspects du jardinage, notamment les gestes pratiques comme la taille ou la gestion des maladies, peuvent être très techniques. L’enjeu consiste donc aussi à simplifier ces notions et à les rendre accessibles au plus grand nombre. Adoptez un discours clair et pédagogique pour guider et accompagner vos lecteurs.
L’une des erreurs les plus fréquentes consiste à penser que presque n’importe quel contenu peut être publié sur votre site. C’est ce que j’appelle l‘effet « fourre-tout ».
Par exemple, si votre entreprise est spécialiste des engrais et des amendements, qu’elle produit par exemple des sacs de fumier de cheval ou de vache, ainsi que des amendements pour jardiniers, quel intérêt de publier sur votre site vitrine des recettes de cuisine ? Ne souriez pas, nous avons déjà vu le cas.
Alors, oui, dans l’immédiat cela peut générer un peu de trafic, notamment si de belles images se sont référencées dans les résultats des moteurs de recherche. Mais vous ne deviendrez jamais un expert du domaine de la cuisine. Et de toute façon, ce ce n’est pas l’objectif recherché.
Et puis, croyez-vous vraiment que les visiteurs arrivant sur votre site via ces liens resteront pour explorer vos produits ? C’est peu probable. Au contraire, vous risquez de provoquer un sentiment de déception. Et, comme nous l’avons vu plus haut, Google quantifiera cette déception.
Concentrez donc toujours vos efforts sur les thématiques annexes à vos produits. Et montrez justement votre expertise autour de ces thématiques.
Votre article de jardinage ou votre contenu jardin doivent être structurés et suivre un cheminement réfléchi pour guider vos lecteurs tout en orientant les robots d’indexation.
Les titres et intertitres jouent le rôle de phares, conduisant vos lecteurs précisément là où vous le souhaitez : vers un bouton d’appel à l’action, vers vos fiches produits ou vers votre service principal.
Formulez vos titres sous forme de questions en vous inspirant des interrogations présentes dans les PAA (People Also Ask) ou en vous mettant à la place de l’utilisateur. Identifiez ses besoins et anticipez les réponses aux questions qu’il aimerait trouver en lisant votre article.
Il n’existe pas de règle absolue. Un contenu long peut manquer de qualité, tandis qu’un contenu court, mais très précis, peut être excellent. Ce qui importe avant tout, c’est de répondre de manière complète à l’ intention de recherche utilisateur (une par article idéalement).
Parfois, une réponse claire et concise peut tenir en moins de 300 mots. D’autres fois, le sujet demande un développement plus poussé. Dans ce cas, un dossier, un guide ou une étude approfondie de 1000, 2000, 3000 mots sont préférables.
On pense souvent qu’un contenu long référence davantage de mots-clés. C’est vrai, mais préférez-vous avoir un grand nombre de mots-clés éloignés des premières pages des SERPS ou moins de mots-clés, mais mieux positionnés ?
Certains articles courts, optimisés avec quelques mots-clés bien classés, génèrent souvent plus de trafic qu’un article long comprenant de nombreux mots-clés mal positionnés.
Nous ne travaillons qu’AVEC et POUR les acteurs du Jardin et de la filière Horticole, et nous le faisons avec passion. Nos rédacteurs spécialisés sont à votre écoute et rédigent tous vos articles pour vous fournir des contenus de qualité.
Les critères de qualité d’un article ou d’un site de jardinage ne se limitent pas au contenu. La « carrosserie » de l’article, c’est-à-dire sa mise en page, joue également un rôle sous-estimé.
Un seul objectif : lorsque le lecteur découvre votre article de jardinage, sa mise en page et certains aspects techniques doivent l’inviter à rester le plus longtemps possible sur le site, favorisant ainsi une expérience utilisateur optimale (SXU).
Quels sont donc ces critères qui influencent également la qualité d’un article de jardinage ?
Un design épuré facilite la lecture.
- Pour les articles de jardinage longs, ajoutez un sommaire pour aider le lecteur à s’orienter facilement.
- Intégrez des liens internes vers des articles connexes susceptibles d’intéresser le lecteur, tout en les insérant naturellement dans le contenu.
- Adaptez le choix des ancres et des liens en fonction de l’intention de recherche, afin de répondre précisément aux attentes du visiteur.
Choisissez des couleurs harmonieuses, en accord avec la charte graphique de votre marque, et qui garantissent un contraste suffisant entre les polices d’écriture et les arrière-plans. Cette attention aux détails visuels améliore le confort de lecture et l’expérience utilisateur.
Si votre site met trop de temps à s’afficher, les utilisateurs risquent de le quitter plus vite que leur ombre.
- Réduisez le poids de vos images pour accélérer leur chargement ;
- Limitez le nombre de scripts présents sur votre site ;
- Installez un plugin de cache pour améliorer considérablement sa vitesse.
Ces optimisations auront un effet positif sur votre SEO, augmenteront votre trafic et amélioreront vos conversions.
Si vos catégories sont logiques pour vos lecteurs, elles le seront également pour les robots d’exploration.
- Organisez votre maillage interne et reliez vos articles selon le principe du cocon sémantique pour simplifier la navigation et structurer efficacement votre contenu ;
- Donnez du sens à vos classements.
C’est le dernier point important : si vous rédigez votre contenu de jardinage sur un ordinateur de bureau, pensez à l’adapter à la navigation sur mobile. La majorité du trafic provient désormais des smartphones.
Avant de publier, n’oubliez pas de vérifier systématiquement l’affichage et l’accessibilité de votre contenu sur mobile.
